Un bonheur ! Ce court-métrage montre magnifiquement la zénitude que l’on ressent lors de la nage en mer. La fluidité dans un écrin paisible, et aussi le respect d’une force non maîtrisable.

Le film sidère par son épure stylistique, la beauté de ses plans. La situation est à la fois simple – un homme nage dans la mer – et anormale : il semble seul, loin de toute plage, face à des rochers hostiles sur lesquels il manque d’être drossé. Ce récit dépouillé résonne comme une allégorie : le combat d’un individu pour sa survie, face à des forces qui le dépassent.
J’ai découvert ce court-métrage grâce à la série de podcasts intitulée « Maison Mer », produite par deux Brestoises, Virginie de Rocquigny et Anouk Edmont (Maison Mer. En eau libre). Et plus particulièrement grâce avec l’écoute de l’épisode consacré au nageur de haut niveau Claude Broudeur (frère jumeau d’Olivier Broudeur).
Je vous conseille de regarder le court-métrage, puis d’écouter ce podcast.